Blue clouds
ft. Azur (Lapin pour les intimes)
Il était peut-être trop tôt, ou pas assez tôt. En tout cas la lune descendait doucement, dans le ciel encore bleu foncé, pour laisser place à l'aube, tandis que le ciel prenait ses nuances de bleu azur. La meneuse grise était réveillée, cela depuis des lunes, lui semblait-il. Elle était trop pensive pour pouvoir dormir. Pourtant rien ne menaçait ses camarades, et des chats étaient postés devant le camp pour le surveiller. Mais elle avait besoin d'avoir le coeur net que tout ses camarades dormaient en paix. Assise sur un rocher qui surélevait le camp, elle observait les membres du Clan du Vent, sa queue enroulant ses pattes. Nullement fatiguée, elle détaillait les alentours de ses prunelles vertes, avec un air calme. Elle voyait déjà que les chats commençaient à se réveiller, et le lieutenant n'allait pas tarder à faire les patrouilles. Malgré tout, elle préférait faire les patrouilles, particulièrement celles frontalières. Pas qu'elle ne faisait pas confiance à son lieutenant, c'est juste qu'elle préférait faire tout elle-même.
D'un soupir, elle se redressa, voyant le chat qui la secondait parlait à d'autre matous du Clan. Elle bondit gracieusement de son rocher, puis d'une démarche assurée, s'approcha du lieutenant.
« Je pars avec la patrouille de l'aube. » Annonça-t-elle, la voix froide mais pas hostile. Le chat hocha la tête. Il partit vers les autres membres du Clan.
La patrouille progressaient vers le territoire des bipèdes, allant marquer le territoire. Le trajet était plutôt calme et silencieux, mais c'était sans compter la jeune apprentie qui les accompagnait et qui ne cessait de pousser des cris de joie et d'excitation dès qu'ils avançaient. Son mentor lui avait de nombreuses fois intimé le silence, mais cela ne servait à rien. Ils continuaient donc de s'approcher de la frontière, méfiants. Ils savaient qu'en s'approchant d'ici, ils pourraient facilement tomber sur des solitaire ou des chats domestiques. Des hénissements et des martelements de sabots leur firent comprendre qu'ils étaient en train de s'approcher du fameux territoire.
« Qu'on en finisse rapidement. » Grommela l'un des guerriers. La chef agita sa queue pour lui faire comprendre de se taire. Ils approchaient de la frontière. Le poil d’Étoile des Tempêtes s'hérissa quand elle sentit l'odeur d'un solitaire. Son air calme avait disparu, et sa queue s'agitait dans tous les sens. Ses oreilles étaient plaqués sur son crâne, signe de sa colère. Elle balaya les alentours du regard, cherchant l'intrus, avec des yeux qui lançaient des éclairs, griffes sorties.
@Azur Étoile des Tempêtes s'énerve en
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